Jean FONTAINE est né à Senonches le 17 août 1922. De constitution solide, Jean est ouvrier marbrier, il est embauché par les entreprises VAUX à Senonches puis plus tard chez Jean GASPARD à Dreux. Pour Jean FONTAINE, l’occupation est quelque chose d’insupportable et il répondrait bien volontiers à la simple présence de l’armée allemande par un rapide coup de poing au premier soldat venu… En avril 1943, le jeune homme est réquisitionné par l’Organisation Todt et affecté d’office à Lorient.

A Lorient, Jean est confronté à la dure réalité des bombardements alliés et se dit que, quitte à se faire tuer, autant que ce soit au service d’une cause plutôt qu’en travaillant pour les Allemands.

L’occasion se présente quand Jean FONTAINE peut venir en aide à un aviateur allié tombé dans la région.

Jean souffre parallèlement de l’éloignement familial ; il doit bientôt être père (sa fille naît le 5 août 1943) : il fausse compagnie à l’Organisation Todt et rejoint sa région natale.

Proche de l’abbé Francis CORRE, de Jean GASPARD avec qui il partage le goût de la chasse, Jean FONTAINE trouve presque naturellement sa place dans le groupe de Francis DABLIN.
Jean participe notamment à l’acheminement des explosifs qui doivent servir à la destruction du viaduc de Chérisy en juillet 1944 et donc à la réception du parachutage de Crucey. En août 1944, il est parmi les F.F.I. qui assurent le nettoyage du secteur drouais.

Jean FONTAINE est décédé en 1985.