Henri LEFEBVRE est né à Paris le 7 janvier 1921.

En mai 1941, il rejoint l’Organisation Spéciale et devient co-responsable du secteur F.T.P.F. de Dreux avec Paul LEGRAND, de décembre 1941 à octobre 1942.

Ce secteur compte trois groupes :
- Dreux sous la direction d’ Edgard LAROCHE et Bernard LEGER.
- Ezy-sur-Eure / Anet sous la direction d’Albert METAYER puis d’Eugène LACOUR.
- Mérangle / Marsauceux sous la direction de Gaëtan GUILLE.

Les vagues d’arrestation qui touchent l’Eure-et-Loir le conduisent dans l’Oise où il arrive au début de l’année 1943. Là, sous le pseudonyme d’ « André », il organise des groupes de jeunes communistes dans la région de Liancourt – Mouy – Méru. Henri LEFEBVRE aurait impulsé en août 1943 la création par MASSIN du détachement « Jeanne d’Arc » à Beauvais.
Le 27 septembre 1943, un groupe de jeunes résistants sous les ordres de LEFEBVRE est arrêté au retour d’une opération. La police ne tarde pas à savoir qu’ « André » a un rendez-vous le 30 septembre sur la route de Méru à Corbeil-Cerf.
Henri LEFEBVRE est arrêté le 1er octobre 1943 par la gendarmerie de Méru, à la grande satisfaction du Préfet de l’Oise, et livré aux autorités allemandes de Saint-Quentin le 7 novembre 1943.

Déporté parti de Compiègne le 28 juillet 1944 à destination de Neuengamme où il parvient le 31 juillet, Henri LEFEBVRE est classé « NN », Nuit et Brouillard, et porte le matricule 39480. Il est affecté à Meppen-Versen en novembre 1944. Ce kommando se trouve à la frontière hollandaise, les détenus qui y sont affectés sont chargés de creuser des tranchées anti-chars dans l’Emsland.
LEFEBVRE meurt le 1er mai 1945 à Bergen-Belsen, avant son rapatriement.

A Dreux, aux abords du centre hospitalier Victor JOUSSELIN, une rue rend hommage à Henri LEFEBVRE.