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Gilbert COURTOIS (1899-1949)

Photographie de Gilbert COURTOIS

Gilbert COURTOIS est né à Saint-Laurent-la-Gâtine (Eure-et-Loir) le 30 octobre 1899. Ses parents sont instituteurs et l’enfant fréquente très tôt les salles de classe.
Entré à l'Ecole Normale en 1915, il commence sa carrière deux ans plus tard à Nogent-le-Roi comme instituteur remplaçant. Devenu titulaire en 1921, il exerce à Dreux. C’est là, dans les locaux de l’école Godeau qui lance des cours de dessin gratuits.

Le jeune enseignant se marie l’année suivante avec une de ses camarades de l’Ecole Normale; le couple aura deux filles. Gilbert COURTOIS est un sportif, passionné par la chasse mais tout entier consacré à son métier. Loisirs et congés se passent bien souvent à l’école.

En 1922, il obtient la création d'un office d'orientation et de préapprentissage à Dreux et, trois ans plus tard, les cours de dessin de l'école Godeau deviennent " cours professionnels ".
Gilbert COURTOIS en devient directeur et chef des travaux, il travaille en étroite collaboration avec les fonderies de Saulnières et Dreux ainsi qu'avec l'Ecole d'Horlogerie.
Nommé en 1939 à l'Ecole Primaire Supérieure (le collège Albert Camus), il est à la tête d'une quinzaine d'enseignants.

Salle de cours professionnels

Gilbert COURTOIS est aussi un acteur incontournable du monde associatif : Président de la Fédération départementale des Droits de l'Homme, du Cercle Laïque et de l'Espérance Drouaise, c’est aussi un militant pacifiste. Observateur attentif de la montée des fascismes en Europe, il accueille des Allemands anti-nazis qui fuient leur pays. En février 1937, il organise la venue à Dreux de Camille PELLEPAN, membre du Comité Central de la Ligue des Droits de l'Homme.

La guerre éclate en 1939. La ville de Dreux est occupée par les troupes allemandes dès juin 1940. Gilbert COURTOIS choisit le camp de la Résistance en 1941. Il transmet les informations reçues de MERTENS, interprète à la Kommandantur [l'Hôtel de France, situé place des Fusillés]. Au lendemain de la Libération, COURTOIS participe au Comité Local de Libération aux côtés de Francis DABLIN (« Mathurin ») et Roland FARJON (« Yves »).

Diabétique, Gilbert COURTOIS disparaît en 1949. Il repose au cimetière de Dreux. C’est en 1977 que le C.E.T. des Bâtes prend le nom de ce précurseur de l’enseignement technique.

DM

Photographie de Gilbert COURTOIS

Nos remerciements à Claude LENORMAND et Guy GENET, anciens proviseurs du Lycée des Métiers Gilbert Courtois ainsi qu’à Daniel SAPIENCE pour la numérisation des documents.
Ce texte reprend la biographie que nous avions rédigée en 2002 pour le premier site internet du Lycée Courtois.

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