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André LAIGNEAU (1922-1945)

Portrait de André LAIGNEAU

André LAIGNEAU est né dans le 13e arrondissement de Paris le 12 mars 1922.

Dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1943, André LAIGNEAU participe à une opération avec deux autres F.T.P.F., Jean BRIATTE et Jean VIAOUET. Ils sont sous les ordres de François MATTEI, responsable chartrain du détachement Marceau. Le groupe se rend à vélo sur un lieu de sabotage près de La Loupe. Au même moment, en forêt de Montécôt, près de Champrond-en-Gâtine, des officiers allemands passent la soirée au pavillon du rond de Diane.

Les quatre résistants sont repérés et pris sous le feu ennemi. Jean VIAOUET est touché. Il doit abandonner son vélo et se cacher dans un champ d’avoine. Il parvient à s’éloigner en s’appuyant sur un bâton. Alors qu’il a parcouru deux kilomètres, il est interpellé par deux gendarmes qui le conduisent au café GAULTIER à Saint-Eliph.

André LAIGNEAU est arrêté le même jour.
Jean BRIATTE parvient à s’échapper.
François MATTEI se cache sous un pont mais est repéré par ses poursuivants qui tirent sur lui. Il riposte et abat un des soldats avant d’être tué à son tour.

C’est finalement la Gestapo qui prend en charge LAIGNEAU et VIAOUET, malgré les tentatives de la gendarmerie française de les soustraire aux Allemands.
Les deux hommes sont déportés à Buchenwald le 22 janvier 1944. Arrivé à Weimar le 24 janvier, André LAIGNEAU reçoit le matricule 42675. Il est dirigé sur Dora ; il meurt au kommando d’Ellrich le 22 mars 1945.


Le nom d’André LAIGNEAU figure sur le monument aux morts de Sours. Une inscription sur une sépulture familiale rappelle son souvenir dans le cimetière communal.

Monument aux morts de Sours


Sépulture familiale

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