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Jean Yves Lucien VIAOUET est né à Chartres le 7 janvier 1915 ; fils de Marie VIAOUET, domiciliée à Oulins (Eure-et-Loir).
Dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1943, Jean VIAOUET participe à une opération avec deux autres F.T.P.F.,
Jean BRIATTE et André LAIGNEAU.
Ils sont sous les ordres de François MATTEI, responsable chartrain du détachement Marceau. Le groupe se rend à vélo sur un lieu de sabotage près de La Loupe.
Au même moment, en forêt de Montécôt, près de Champrond-en-Gâtine, des officiers allemands passent la soirée au pavillon du rond de Diane.
Les quatre résistants sont repérés et pris sous le feu ennemi.
Jean VIAOUET est touché. Il doit abandonner son vélo et se cacher dans un champ d’avoine. Il parvient à s’éloigner en s’appuyant sur un bâton.
Alors qu’il a parcouru deux kilomètres, il est interpellé par deux gendarmes qui le conduisent au café GAULTIER à Saint-Eliph.
André LAIGNEAU est arrêté le même jour.
Jean BRIATTE parvient à s’échapper.
François MATTEI se cache sous un pont mais est repéré par ses poursuivants qui tirent sur lui. Il riposte et abat un des soldats avant d’être tué à son tour.
C’est finalement la Gestapo qui prend en charge LAIGNEAU et VIAOUET, malgré les tentatives de la gendarmerie française de les soustraire aux Allemands.
Les deux hommes sont déportés à Buchenwald le 22 janvier 1944.
Arrivé à Weimar le 24 janvier, Jean VIAOUET reçoit le matricule 41483. Il est dirigé sur Dora.
Rentré de déportation, très affaibli, Jean VIAOUET s’installe en banlieue parisienne. Il meurt à Paris le 8 mars 1969.
Le nom de Jean VIAOUET figure sur le mur des noms du Mémorial de l’internement de la déportation édifié sur le site de l’ancien camp de Compiègne-Royallieu, inauguré en 2008… mais le nom a été écorché et c’est « VIDOUET » qui a été retenu.
En l’absence de descendants connus, l’ARMREL a demandé la rectification auprès du Mémorial de Compiègne.
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