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François Roch Adrien MATTEI est né à Prunelli-di-Casacconi (Haute-Corse) le 16 août 1921. MATTEI est le responsable du détachement Marceau pour le secteur de Chartres. |
Dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1943, François MATTEI, avec sous ses ordres trois autres F.T.P.F.
(Jean BRIATTE, André LAIGNEAU et Jean VIAOUET), se rend à vélo sur un lieu de sabotage près de La Loupe.
Au même moment, en forêt de Montécôt, près de Champrond-en-Gâtine, des officiers allemands passent la soirée au pavillon du rond de Diane.
Les quatre résistants sont repérés et pris sous le feu ennemi.
Jean VIAOUET est touché. Il doit abandonner son vélo et se cacher dans un champ d’avoine. Il parvient à s’éloigner en s’appuyant sur un bâton.
Alors qu’il a parcouru deux kilomètres, il est interpellé par deux gendarmes qui le conduisent au café GAULTIER à Saint-Eliph.
André LAIGNEAU est arrêté le même jour.
C’est finalement la Gestapo qui prend en charge les deux hommes, malgré les tentatives de la gendarmerie française de les soustraire aux Allemands. Les deux hommes sont déportés à Buchenwald en janvier 1944 et affectés à Dora. André LAIGNEAU meurt à Ellrich en mars 1945, Jean VIAOUET rentre de déportation.
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Jean BRIATTE parvient à s’échapper.
François MATTEI se cache sous un pont mais est repéré par ses poursuivants qui tirent sur lui. Il riposte et abat un des soldats avant d’être tué à son tour.
François MATTEI repose dans l’ancien cimetière de Lucé. Ses obsèques eurent lieu le 14 avril 1945, date à laquelle le corps fût ramené. Son nom figure sur le monument aux morts de la commune de Lucé ainsi que sur celui de Prunelli-di-Casacconi, son village natal. Le 17 mars 1951, la municipalité de Lucé dénomme « rue François MATTEI » l’ancienne « rue de Mainvilliers ».
Nos sincères remerciements aux Archives municipales de Lucé.
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